Les corps célestes (ici-bas)


où naissent
où s’éteignent
les années-lumière
]...[


J’observe des formes qui gravitent et des distances - entre. Des forces.
Des vies entières qui brillent et ouvrent le néant.
Un temps - qui passe - devant mes yeux.
Presque à portée de main.


De ce rapprochement entre lexique de corps célestes et capture visuelle de silhouettes humaines, je m’invente lointain astronome d’un monde terrestre dont je n’entrevois que des surfaces planes et silencieuses. Et l’imaginaire de remplir alors les visages manquants, de tracer les mouvements manqués. Fragments de vertiges et substituts de gravité. Pour un astronaute resté en apesanteur, en équilibre au bord du monde. Au bord de soi. Et qui vient dire la puissance et les limites de la photographie.






Mark